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Photo by Nik Shulianhin auf Unsplash
Acheter un bien immobilier est souvent l’accomplissement d’une vie. Mais c’est aussi un engagement financier qu’il convient de bien étudier. Si la majorité des acheteurs en sont conscients, certains font parfois les frais de décisions trop hâtives. C’est la mésaventure qui est arrivée à Martin* et nous allons vous la raconter. (*prénom d’emprunt).
Martin cherche à acheter un appartement. Pensant avoir repéré l’objet idéal, il sollicite une visite du bien avec un courtier qui lui met discrètement la pression en lui précisant que ce type de bien se vend rapidement. Cédant à aux arguments qu’on lui présente, Martin signe alors un contrat qu’il lira rapidement sans en saisir toute la portée.
Quelques jours plus tard, Martin sollicite une seconde visite de l’appartement en présence de sa compagne. Mais l’attitude du courtier a changé. Il manifeste une certaine impatience et répond de manière vague aux questions posées. Le couple décide alors de renoncer, est c’est là que l’histoire prend une autre tournure.
Alors qu’il n’a rien confirmé ni donné son accord, Martin reçoit une convocation chez le notaire. Abasourdi, il contacte le courtier et lui confirme qu’il n’est plus intéressé par l’appartement. En retour, il reçoit alors une facture salée lui réclamant 1% de la valeur du bien visité au titre de « frais de dossier ».
Comment une telle situation peut-elle se produire ? La réponse se trouve dans les clauses du contrat que Martin a signé et qu’il aurait dû lire avec plus d’attention.
Heureusement, la majorité des courtiers n’agit pas ainsi et tous les contrats ne contiennent pas de clauses cachées. Précisons aussi que l’acheteur, mis à part une convention de réservation dès la décision d’achat, n’est pas tenu de signer un contrat avec le courtier qui est rémunéré par le vendeur.
Pour approfondir le sujet : Ecoutez le point de vue de Nicolas Kohler à propos de cette affaire au micro de la RTS.
Publié 14.11.2023